Publié par Guy Jovelin le 12 janvier 2020
#DémasquonsLes #MarineDémission
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Publié par Guy Jovelin le 12 janvier 2020
Publié par Guy Jovelin le 18 mars 2019
“Je ne connais pas cette théorie du ‘grand remplacement’. Je n’ai jamais utilisé ce terme-là”, a déclaré sur France 3 la présidente du Rassemblement national. Pourtant, en 2011 et 2014, Marine Le Pen y faisait référence, pour mieux s’en démarquer :
Publié par Guy Jovelin le 25 février 2019
Localisme : la nouvelle lubie mariniste. Plus verte que verte, plus environnementaliste que Yannick Jadot, plus pro-décroissance que Cécile Duflot, plus participative que Ségolène Royal, plus socialo-utopiste que ne le fut Montebourg, plus autarcique que ne l’était le dictateur albanais Enver Hoxha ou que ne le demeure le nord coréen Kim Jong-Un, plus phalanstérienne que Fourier, Marine Le Pen à trouvé, pour le temps que vivent les roses (« l'espace d'un matin ») sa nouvelle voie : le localisme. Inspirée par l’économiste et essayiste Hervé Juvin, désormais élevé au rang de tête pensante et à la dignité de « couteau suisse » du Rassemblement national, cette politique affichée de « retour au plus près » de la production et de la distribution, si elle peut sembler séduisante dans son affirmation d'une préférence de proximité, son choix des circuits courts et son refus de l'expansionnisme mercantile, n'en constitue pas moins un déni de réalité : la mondialisation (qui, faut-il le répéter, n'est pas le mondialisme) est une réalité dont aucun État ne peut s'abstraire ni aucune entreprise se soustraire sauf à retourner à la dimension tribale. Au demeurant, Marine Le Pen qui ne comprend pas toujours tout du premier coup semble oublier que les circuits courts impliquent nécessairement l'abandon de la préfère nationale à la production puisque, pour ne prendre que deux exemples, il est plus rapide, plus simple et plus écologique de faire venir un produit de Karlsruhe à Strasbourg ou de Barcelone à Perpignan que de lui faire traverser la France. Nous voici bien loin de la « vision de l'État stratège » et de celle des barrières économiques qui furent l'alpha et l’oméga du projet marino-philipottiste pendant dix ans. Confusion, confusion quand tu nous habites… Une France réellement nationale, indépendante et, souveraine mais ancrée dans une volonté de puissance européenne, retrouverait, certes, en elle-même la force de ses spécificités provinciales, de ses traditions artisanales et rurales, de sa production, de son patriotisme économique national et de sa préférence continentale, mais sans pour autant s'affaiblir par un retrait unilatéral de la compétition mondiale qui exige compétitivité, initiative, ambition, volontarisme et imagination. Ce n'est pas dans l’immobilisme, encore moins dans le retour aux situations anciennes que la France relèvera les défis que lui lance une Amérique qui n'a rien abandonné de ses intentions, ou l'Asie immense mobilisée comme jamais autour de son esprit ancestral de conquête. Ce que propose désormais Marine Le Pen, c'est, à l'inverse, la France des échoppes repliée en îlot survivaliste. C’est-à-dire la France en état de mort clinique. Hervé Juvin a, pour le moment l’oreille et l'accès direct aux lobes cérébraux de la Présidente du RN. Il aurait pourtant tout intérêt à se méfier : le poste de gourou au sein du parti mariniste relève du plus précaire des contrats courts. |
Publié par Guy Jovelin le 23 février 2019
Article paru le 16 mai 2018 medias-presse.info
Lorsque Marine Le Pen commente la barbarie israélienne à Gaza, c’est l’occasion de constater une fois de plus à quel point le néo-FN (bientôt le “Rassemblement National” si Marine Le Pen obtient l’assentiment de ses adhérents) s’est aligné sur un positionnement ultra-sioniste.
Bien sûr, lorsqu’elle s’exprime devant un public français, elle cherche à enrober ce sionisme dégoulinant d’un emballage tricolore français. Pour faire accepter à ses sympathisants leur message inconditionnel de soutien à Israël, Marine Le Pen et Louis Aliot font un parallèle avec la défense des frontières françaises. Un discours qui peut séduire tous ceux qui ne connaissent rien à la géopolitique et veulent simplement stopper l’immigration chez nous.
D’une part, Marine Le Pen et Louis Aliot feignent d’oublier un peu vite que les Palestiniens qui manifestaient à Gaza ont été dépossédés de leurs terres par des colons israéliens. Pour faire un parallèle, c’est un peu comme si demain, les Français étaient totalement dépossédés de la Seine Saint-Denis et se faisaient tirer dessus par ceux qui se sont arrogés le droit de s’en emparer sous le regard bienveillant du Nouvel Ordre Mondial.
D’autre part, Marine Le Pen et Louis Aliot applaudissent l’usage de la force par Israël, mais ont un programme sur l’immigration bien plus consensuel, n’évoquant pas la “rémigration”, ni même l’arrêt de l’immigration, mais simplement timidement la diminution de l’immigration.
En fait, une fois de plus, il s’agit d’une véritable escroquerie qui pourrait berner un grand nombre de patriotes sincères mais naïfs.
Car l’objectif réel du message de Marine Le Pen et Louis Aliot, c’est de s’adresser à Israël et de continuer à se prosterner en vue d’obtenir le sésame : un visa pour Marine Le Pen, afin qu’elle aille s’incliner à Yad Vashem et soit à la suite de cela considérée comme véritablement “acceptable” dans la course au pouvoir.
Louis Aliot et Nicolas Bay ont déjà été les envoyés de Marine Le Pen en Israël. Mais cela n’a pas suffit.
Une autre initiative de Marine Le Pen passée beaucoup plus inaperçue en France, c’est l’interview diffusée le 3 février 2017 par un média israélien, au cours de laquelle la présidente du Front national avait encouragé les Israéliens à «se comporter comme des propriétaires et pas comme des occupants» de leurs terres.
C’était une séquence de neuf minutes sur la seconde chaîne de télévision israélienne. Une séquence qui n’avait, comme par hasard, pas été ensuite exploitée par le service de communication du FN à destination de la France.
Publié par Guy Jovelin le 20 février 2019
Faute de pouvoir se rendre à Yad Vashem, Marine Le Pen, indésirable aux marches contre l’antisémitisme chapeautées par les organisations communautaires de type CRIF, a tenu à déposer des fleurs devant une plaque commémorative en mémoire d’Ilan Halimi.
Sur Twitter, la présidente du Rassemblement National écrit :
“Nous rendons ce soir hommage aux victimes de l’antisémitisme, et exprimons à cette occasion notre solidarité avec tous nos compatriotes juifs qui ne veulent plus vivre dans la crainte.”
Nous cherchons en vain une cérémonie équivalente organisée par Marine Le Pen à la suite de profanations antichrétiennes…
Seuls les plus mal intentionnés rapprocheront cette information avec le passage de Marine Le Pen, le même 19 février, sur la télévision israélienne I24.
Source : medias-presse.info